Le menhir de Courbessac

Bien que sur la commune de Nîmes-Courbessac, il fait partie du patrimoine que les marguerittois s’approprient car c’est une ancienne figure de leur paysage.

antiques menhir_clip_image002 Ce monument est tout simplement une pierre plantée, connue aujourd’hui sous le nom de Menhir de Courbessac, après s’être appelée menhir de la Poudrière puis menhir de la Clauze, d’après le lieu-dit mentionné au cadastre de Nîmes.Le menhir est le plus ancien monument de Nîmes, preuve que dans notre région, la civilisation n’a pas commencé avec les Romains.

Haut de 2,17 m, large de 1 m et épais de 0,40 m, Bloc de calcaire Cette pierre a conservé sa forme naturelle et n’a pas été taillée.. Visiblement, nos ancêtres se sont contentés de la dresser. Le menhir de Courbessac a été signalé pour la première fois en 1906 par Félix Mazauric dans un quartier appelé depuis toujours le quartier de la pierre plantée, un quartier où s’étendaient un champ de manœuvres et une poudrière. Classé monument historique le 24 septembre 1936. Planté auprès d’une route très fréquentée, il est camouflé dans un fourré, en bordure de l’aérodrome de Courbessac, au contact de la garrigue et de la plaine.

 » Des chercheurs ont découvert quelques silex taillés et des poteries non loin du menhir. On peut donc en déduire l’existence de petites communautés d’agriculteurs, éleveurs de moutons et de bœufs, cultivateurs d’orge. Le menhir provient de la colline située de l’autre côté de la Nationale 86, où des traces d’habitat préhistorique ont été relevées  » (revue Histoire et Archéologie – juillet-août 1981). « Son âge : environ 4500 ans. Le menhir pèse plusieurs centaines de kilos. Il est probable que les hommes qui l’ont érigé l’ont fait rouler sur des rondins sur une centaine de mètres avant de le dresser à son emplacement actuel. »  » Nous ne possédons aucune information précise sur les cérémonies qui entouraient l’érection d’un menhir. Nous supposons qu’il s’agissait de cérémonies religieuses liées à des croyances, des mythes, mais nos connaissances sont fragmentaires ». « Le menhir de Courbessac fait partie des petits monolithes. Son intérêt tient à la rareté des pierres de ce genre dans la région nîmoise.  On en signale un à Congéniès et trois à Sanilhac. Le nord du département  est davantage fourni mais le Gard vient loin derrière la Lozère qui est le département français comptant le plus de pierres levées ».