Les lavoirs

Du Moyen-Age jusqu’en 1833, les lavandières disposaient de quelques fontaines pour laver leur linge : Camau, Agarne, Couloures – cette dernière est la seule qui ne tarissait pas l’été. L’augmentation de la population fit que la municipalité envisagea cette année-là de réparer les fontaines de Camau et de Couloures en aménageant leur bassin principal.

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Lavoir de Couloures

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Lavoir de Camau

Sous le mandat de M. Antoine JARRIGE en 1878 et au vue de la concession faite par la ville de Nîmes (5 000 m3 d’eau à raison de 0,10 franc/m3) la municipalité décida la construction d’un lavoir, appelé « lavoir sous les platanes » au milieu de l’actuelle avenue de la République, près de la place de la Victoire.

Pour des raisons d’hygiène et de salubrité publique, ce lavoir fut démoli 20 ans plus tard et M. MAGNE, maire de la commune (1892-1925) en fit édifier un nouveau dans le même quartier mais 200 mètres en dehors du village. Il était alimenté par les eaux d’un puits creusé à cette intention, les eaux étaient tirées par deux pompes éoliennes (rasées pendant la 2nd guerre mondiale) et alimentaient un réservoir de 200 m3. L’eau se dirigeait non seulement vers le lavoir mais aussi vers une partie des fontaines du village. Au nord un mur protégeait les lavandières du mistral. Restauré en 1995, vous le trouverez près des Arènes.

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Le lavoir des Arènes – carte postale